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FANTAISIE EN 7 RÊVES ET DEMI

  • giorgimarchiori
  • 31 oct.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 7 jours

Une nouvelle saison, de plus en plus onirique...


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Photo © Anaïs Winterhalter


Au fil des années, notre spectacle est devenu de plus en plus onirique. Ce qui nous fascine et que nous aimons explorer, c’est la dimension psychologique qui se joue à la frontière entre rêve et réalité, mais aussi la dimension philosophique liée au statut même du rêve.


Un rêve peut revêtir plusieurs sens : on distingue généralement deux grandes acceptions.


La première renvoie à l’activité psychique qui se déploie pendant le sommeil ; la seconde, plus figurée, concerne nos espoirs, nos désirs, nos aspirations.


Il y a des rêves que l’on réalise, d’autres qui se brisent. On dit parfois que la réalité tourne au cauchemar, que les rêves ne sont pas la réalité — mais aussi que la vie, au fond, n’en est peut-être pas si éloignée. Souvent, nous cherchons à transformer nos rêves en réalité ; d’autres fois, c’est la réalité elle-même qui se mue en rêve.


Le thème est donc riche, multiple, traversé de nuances infinies.


Mais plus que le rêve nocturne, c’est le rêve « diurne », pour ainsi dire, qui nous intéresse : celui de nos attentes, de nos désirs, de nos projections mentales. Parfois, ces rêves se réalisent ; parfois, ils demeurent suspendus dans le monde des possibles ; parfois encore, ils finissent par effacer dangereusement la réalité.


Le nouveau tableau ajouté cette saison est justement une relecture contemporaine du mythe antique de Pygmalion et Galatée. Il met en scène — ou plutôt en danse — la manière dont l’amour idéal peut devenir destructeur lorsqu’il repose sur le refus du réel : un homme sculpte son désir… et danse avec lui.

La suite... au théâtre !


Dans  notre Fantaisie en sept rêves et demi, on traverse ainsi des mondes variés : les rêves contenus dans la valise d’une jeune émigrante traversant l’océan — des rêves encore à portée de main — jusqu’à ceux, inaccessibles, enfermés derrière une vitrine de verre que nul ne pourra jamais franchir.


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Photo © Anaïs Winterhalter


Viennent ensuite les rêves brisés, lorsque la réalité transforme cruellement en songe une fortune révolue, avant d’atteindre les vastes nuages de rêves nés des désirs partis en fumée — des nuages qui déclenchent des tempêtes, dans le tourbillon desquelles les hommes se débattent avec leurs fragiles parapluies…


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Photo © Anaïs Winterhalter


« Nous sommes faits de la même étoffe que les rêves », écrivait Shakespeare dans  La Tempête.


Et nous dansons, nous aussi, entre ombres, rêves et réalité.


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Photo © Anaïs Winterhalter


Les ombres deviennent réalité, et la réalité se dissout dans le rêve.

Après tout, comme le disait Lewis Carroll : « Qu’est-ce que la vie, sinon un rêve ? »


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