En répétition
L’ouverture de la nouvelle version de "Los Guardiola" débute avec Parade, un hommage vibrant à l’univers magique et éphémère des artistes de rue et de cirque. Ces derniers arrivent, offrent leur spectacle, puis disparaissent, emportant avec eux toute cette magie.
Ce qui demeure, ce sont les étoiles dans les yeux des spectateurs, témoins privilégiés de ces instants suspendus. Cela évoque la fin du film "Le Cirque", où Chaplin, seul, reste assis dans le vide laissé par le départ du chapiteau.
Cette ouverture rend hommage aux arts forains et circassiens, mais aussi à Chaplin, maître incontesté de l’art muet qui parle directement à l’âme.
Dans cette Parade, deux personnages prennent vie : un duo de clowns noirs qui investissent la scène à l’heure où le soleil se couche. Ils offrent alors au public une performance évoquant le célèbre numéro de Chaplin et Keaton dans "Les Feux de la rampe", lorsque Chaplin, prêt à jouer du violon, se retrouve empêché par sa jambe qui rétrécit. Mais tandis que dans "Les Feux de la rampe" il s’agit de clowns musiciens, ici, ce sont deux clowns danseurs.
Et alors, comment faire si la danseuse a une jambe qui raccourcit ?
Eh bien on improvise, on invente des solutions, et on continue !
L’hommage au cirque se poursuit également à la fin du spectacle, lors du final, où réapparaît un autre duo de clowns. Mais cette fois, ils sont blancs et lunaires, et ils nous rappellent que la vie, comme le cirque, n'est pas différent de la texture d'un rêve...
Giorgia Marchiori
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